Lettre d’André Gide à « Chère Amie », du 5 mars [19]47, lieu d’envoi non précisé, 2 feuillets ms.
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Dans cette lettre, qui doit répondre à un pli d’une proche de Georges Pélissier, voire d’Antoine de Saint-Exupéry, Gide dit avoir « fréquenté souvent le Docteur Georges Pélissier » durant « le long temps de son séjour à Alger ». Il rappelle que Saint-Ex « logeait [chez lui] à chacun de ses passages » dans la capitale algérienne. Et c’est donc chez ce médecin ami que l’auteur de Vol de nuit avait « déposé les valises contenant ses papiers, manuscrits, correspondances », car il plaçait en lui une « confiance illimitée ». C’est donc lui qui pourrait renseigner, le plus utilement du monde, « sur les volontés de décision dernières de Tonio ». Gide assure, qu’en tant que de besoin, l’on pourrait confirmer son témoignage « par diverses autorités d’Alger que le Dr Pélissier crut devoir consulter au moment de la mort de Tonio ».
Fondation Catherine Gide
