Lettre d’André Gide à « Monsieur l’Inspecteur de l’Enregistrement, Impôt de Solidarité Nationale, 11e Division de Contrôle, Paris », non datée, mais qu’on peut fixer à fin février ou mars 1949, envoyée de Paris, 1 feuillet dactylographié sans signature autographe
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Détails
Il est fait état d’une « circulaire du 24 février [1949], adressée par la Société des Auteurs ». Dans celle-ci, « il est bien spécifié que la doctrine des auteurs et compositeurs est que l’auteur ne saurait être soumis à l’impôt sur une fortune qu’on pourrait prétendre avoir été constituée par ses œuvres ». Aussi, la Société n’ayant fait « que conseiller à ses membres de payer sous réserve de l’action éventuelle en restitution des sommes versées », Gide dit accepter « contraint et forcé de payer, à titre conditionnel, l’Impôt de Solidarité sur la valeur tout a fait arbitraire que [l’Administration] fixe sur [sa] soi disant propriété littéraire ». Il élève une protestation personnelle en faisant toute réserve « sur la doctrine qu’entend imposer de son propre chef l’Administration » et renvoie aux « rapports faits à la Confédération Internationale des Sociétés d’Auteurs à l’UNESCO, et celui du Conseiller d’État Grunebau-Balin ».
Fondation Catherine Gide