Lettre d’André Gide à Pierre Touchard, du 18 février [19]50, envoyée de Juan-les-Pins, Alpes-Maritimes ; ce texte a été dicté et n’est donc pas de la main de l’écrivain, 1 feuillet ms.
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« Si malade et fatigué » qu’il soit, Gide trouve néanmoins « assez de force pour dire [sa] surprise amusée » apportée par la lettre de Touchard du 13 février. « Du diable », ajoute-t-il, « s’[il avait pensé] au Théâtre Français, lorsqu[’il] adaptait pour les étudiants belletriens de Lausanne ses Caves du Vatican [texte, précise-t-il en marge, qu’il n’a même pas fait figurer dans son Théâtre] ». Qu’il y ait là de quoi « divertir » la Compagnie et retenir son attention, ce n’en est plus que « merveilleux ». Et, puisque Touchard propose « fort aimablement de venir en parler [avec lui] à Juan-les-Pins », Gide dit le vif plaisir qu’il tirera de cette « occasion inattendue » et laisse à son correspondant de fixer le jour et l’heure qui lui conviendraient le mieux.
Fondation Catherine Gide
