Lettre à André Gide, du 19 février 1951, envoyée de Paris, adressée au journal France-Soir qui l’a réacheminée rue Vaneau, 2 feuillets ms.
Détails
Le signataire, s’adressant à son « cher maître », dit être un « guérisseur mystique ». Il prie ardemment pour la guérison de Gide. Car « la France ne vaut que par ses penseurs et grands écrivains ». Or, précise-t-il, en se référant à Rudolf Steiner, « la vie est une énergie calorique et électrique [faite] d’éther calorique, puis chimique, lumineux et vital ». Or les œuvres écrites ont « usé l’éther lumineux et calorique ». Il lui propose un traitement, un cocktail de vitamines et, présentant ses hommages « au maître de la pensée française », il dresse un croquis « mystique », d’après lequel il conclut que Gide est un « homme face au cosmos antagoniste ».
Fondation Catherine Gide
