Hérelle, Georges, Lettre, 1934

Type de document
Lettre
Cote
H-04-b
Description

Lettre à André Gide, du 25 juillet 1934, envoyée de Bayonne, « 23, rue Vieille-Boucherie », 4 feuillets R/V.

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Détails

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Type de texte
Manuscrit
Notes

Les lettres de Hérelle sont à rapprocher de celles J. Le Pelletier [voir ce nom] qui avait d’abord dit, avec enthousiasme, à Gide, le talent de cet helléniste. Convaincu, Gide avait demandé que la réaction savante de Hérelle à des propos polémiques de François Porché [voir ce nom] sur l’homosexualité, figurât, en annexe, dans une prochaine édition de Corydon. Ceci se passait en 1928. En 1934, Hérelle se rappelle à la mémoire de Gide et lui explique que son ouvrage Histoire de l’Amour grec qu’il réintitule Nouvelles Études sur l’Amour grec est « trop volumineux, et, pour le publier intégralement, il faudrait soit deux gros volumes in 8°, soit quatre ou cinq petits volumes in 16° ». Il en donne le sommaire [exposé au Chapitre IV, Divers, cote H-04]. Il doute que les conditions du marché de l’édition soient favorables à la publication d’une telle étude. Or étant « Champenois, [il] se propose tout simplement d’offrir [son] manuscrit à la bibliothèque municipale de la ville de Troyes, où il pourra dormir tranquillement dans la poussière jusqu’au jour du Jugement dernier ». La lettre suivante de Hérelle, du 25 juillet 1934, répond à « une aimable et longue lettre » de Gide, qui ne figure pas dans cette collection. L’écrivain, fort impressionné, si l’on en juge par les mots de Hérelle, s’est dit prêt à engager quelques conversations avec des professionnels pour en envisager la publication. « Cela passe mon espérance », écrit Hérelle qui offre, par cette lettre, un aperçu de son érudition et de sa grande culture du milieu social et mental grec en Antiquité.

Crédits

Fondation Catherine Gide