Kanapa, Jean, Coupure de presse, 1947

Type de document
Coupure de presse
Cote
C-04-bc
Description

Coupure de presse, du 20 novembre 1947, signée Jean Kanapa, intitulée « Le Prix Nobel à un faux-monnayeur », 2 feuillets imprimés, 3 colonnes, en triple exemplaires.

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Lorsqu’il était en première, raconte Jean Kanapa, son professeur, Jean-Paul Sartre, enseignait que « le plus grand bonhomme de la littérature française moderne, celui qui "représentait" le plus avantageusement la littérature française à l’étranger, celui qui était pour la jeunesse le meilleur artisan de la libération, c’était un monsieur André Gide ». Kanapa dénonce l’auteur de Corydon et, précise-t-il, « ce n’est pas le prix de la vertu qui lui a été décerné » ; il condamne celui qui appelait à « composer avec l’ennemi d’hier ». Kanapa passe en revue les propos et les écrits de l’écrivain, qu’il assimile à des trahisons. À propos de cette « Terre promise » qu’est « la sainte URSS », le « bon papa Gide » n’a vu que « des bolchéviks qui sont bolchéviks sans être pédérastes ». Celui qui sera, plus tard, membre du Comité Central du PCF continue son réquisitoire : en sorte que, pour lui, Gide n’aura été que le « faux monnayeur de la culture », le « faux monnayeur de l’intelligence française »

Crédits

Fondation Catherine Gide