Lestrange, Yvonne, Vicomtesse de, Duchesse de Trévise, Lettre, 1948

Dans cette lettre, « Pomme » de Lestrange, parle longuement de ses problèmes de santé dus à une hernie discale, maladie, qu’elle partage — mais avec moins d’intensité — avec Pierre Herbart qui, lui téléphonant, vient de lui donner des nouvelles de Gide, plutôt fatigué ces derniers temps ; ledit Herbart ramène cette indisposition, à « peu de chose ». Nous avons des nouvelles de Marc [Allégret] qui « vient d’emmener sa fille en Suisse,... peut-être clandestinement, car il a des difficultés avec sa femme », de son fils, Michel, qui travaille à la banque ottomane. La mère se demande quel intérêt peut-on franchement y trouver, car « rien ne [l’]ennuirait davantage ». À Écharcon, où elle possède une demeure, « les maisons se réparent lentement, mais les récoltes, cette année, s’annoncent bien ». Déjà, les « pensées sont en fleur dans le jardin ». Elle espère donc Gide rétabli afin qu’il puisse venir « écharconner au printemps ».