Mockel, Albert, Lettre, 1895

Type de document
Lettre
Cote
VI(6)-03-af
Description

Lettre à André Gide, du 5 juin 1895, envoyée de Paris, 2 feuillets ms. R/V.

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Destinataire
Date
Type de texte
Manuscrit
Notes

Mockel « s’était mis en route vers la rue de Cammaille, pour serrer les mains [de Gide] », quand il se ravisa, « craignant d’être indiscret ». Que dire [?] Il a l’expérience de ces « moments cruels ». En vérité, « seuls les vieux amis d’enfance peuvent être accueillis sans blesser la meilleure place du cœur ». Il se représente Mme Paul Gide, « très distinctement, si bonne avec des délicatesses du cœur et de la pensée, douce et grave à la fois ». Non il ne poussera pas la consolation jusqu’à l’« odieux ». Cependant, il a « confiance dans le caractère [de Gide] ». La volonté finira par soutenir. Et quoi espérer de mieux, sinon « travailler, travailler,... même à contre-cœur ». [?] On ne retrouve la vie que « par [ses] propres efforts ». Quand il perdit son père, sa mère et lui avaient travaillé au piano, « malgré l’opinion » et ils pleuraient ensemble, « si doucement, après ». Mockel quitte Paris et s’installe en Belgique, « tout l’été ». Quand Gide sera « assez revenu à [lui] » qu’il lui écrive ! Car « il y a un moment où les lettres font du bien ».

Crédits

Fondation Catherine Gide