Lettre à André Gide, du 21 mai 1938, envoyée de Bruxelles, 18, rue de la Charité, 2 feuillets ms. R/V.
Archive non numérisée – en savoir plus
Détails
Le signataire, dans cette longue lettre, évoque, en condoléançant Gide, les vieux souvenirs de leur ancienne amitié. Autrefois, rappelle-t-il, entre 1890 et 1900, Gide lui écrivait longuement. Au cours d’un récent déménagement, il la relu cette correspondance dans laquelle Gide se laissait aller « à un délicieux abandon » ; il pense, écrivant son message, à Madeleine, telle que son époux la dépeignait et telle qu’il l’avait vue, une seule fois ; il avait été frappé par sa droiture, son honnêteté qu’il rapproche de la figure pure d’Alissia dans La Porte étroite. Désormais, dit-il, en conclusion, il attend sereinement que s’achève sa vie, dût-elle être confrontée à des difficultés, il a quitté son Rueil pour Bruxelles et aux ennuis de santé.
Fondation Catherine Gide