Lettre à André Gide, du 15 novembre 1947, envoyée de Paris, sur papier à en-tête « Avocat à la Cour de Paris, 8, rue César Franck, XVe », 1 feuillet ms. R/V.
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Le signataire affirme que « depuis longtemps », il se proposait d’écrire à Gide. C’est sans doute choisir « mal son temps » que de le faire alors que « la plus haute distinction » vient de lui être décernée. Maurice Paz se demande si l’écrivain se souvient du collègue de naguère, à la « Commission d’Enquête dans les Territoires d’Outre-Mer ». Lui, en tout cas, garde le « vif souvenir de [leurs] rencontres, et de [sa] dédicace sur Paludes ». Retour de l’URSS l’a beaucoup rapproché de lui. Dans cette lettre de félicitations, Paz donne un tour intimiste en avouant une « grave crise » existentielle. C’est qu’une « union de vingt ans » a été rompue. Du coup, dans le désarroi qui s’en est suivi, les livres de Gide, son Journal notamment, ont été d’un soutien considérable. Voilà ce qu’il voulait écrire depuis le temps.
Fondation Catherine Gide
