Lettre de condoléances à Catherine Gide après le décès d’André Gide, du 23 février 1951, envoyée de Paris, 33, rue Ranelagh, XVIe, 1 feuillet ms. R/V avec enveloppe d’envoi affranchie.
Détails
Pour le signataire de cette lettre, la fin d’André Gide signifie « la fin d’un monde merveilleux ». Car, avec cette disparition, « notre langue n’a-t-elle pas perdu le dernier de ses grands classiques ! » [?] Et s’il n’eut « la joie de faire sa connaissance », il lui fit ses « adieux », « alors qu’il se reposait si calmement tout de blanc vêtu, dans sa bière ». Le soir même, pour compléter son hommage, il se rendit au Français « assister à la représentation des Caves du Vatican ». Il raconte que « sur la scène et au-dessus de la salle on sentait planer l’ombre du Maître. Monsieur Jean Yonnel fit, au nom de ses camarades comédiens, un dernier adieu auquel s’associèrent tous les spectateurs par [leurs] applaudissements ».
Fondation Catherine Gide
