Lettre à André Gide, du 2 juin [1895] sur papier à lettre comportant un en-tête imprimé, vert représentant un jardin de fleurs, dans le style du Modern Art et deux lettrines superposées, M. Q. qui donnent vaguement une figure de hibou, 2 feuillets ms. qu’accompagne une enveloppe affranchie.
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Détails
Quillot s’inquiète de savoir où « [son] pauvre André » se trouve à l’heure où il lui adresse son message. Il a appris, la veille, le décès de Juliette Rondeaux et le voici relisant, ce matin, ses lettres, « pleines de ces conseils que seules les mères savent donner ». Il devine ce que l’affection des proches a d’essentiel et d’insuffisant, car « l’horrible vide » est bien là. S’il a sa mère « encore » — et Gide est témoin de l’amour qu’il lui porte — il n’en est que plus sensible à l’atrocité de la séparation.
Fondation Catherine Gide