Coupure de presse, du 22 novembre 1947, signée Albert-Marie Schmidt, intitulée « Reconnaissance à André Gide », 1 feuillet imprimé, 6 colonnes avec photographie d’André Gide, parue probablement en première page du journal, suivie d’une légende de plusieurs lignes.
Détails
Albert-Marie Schmidt évoque l’émotion qu’il a ressentie à lecture, dans un journal du soir, de l’attribution du Prix Nobel de littérature ; il le revoit, sur un pont d’un bateau qui cingle vers Douvres ; et plus loin, en 1920, « sous les ogives d’une abbaye bourguignonne désaffectée où [ils devaient] faire un commun séjour ». À l’époque, l’auteur de l’article est adolescent ; il raconte la méthode d’approche de l’écrivain : il est « attentif à observer les principes d’une juste méthode socratique ; il procède par interrogations volontairement neutres ». Schmidt évente d’autres souvenirs qu’il décrit dans un style pieux. En conclusion, il dit, réunissant les noms de Heurgon « devenu un éminent archéologue » et Jean Tardieu « un grand poète » : « nous n’avons cessé de rendre à André Gide un culte de vénération, car il nous a, comme tous les jeunes gens de notre génération, comblés de dons impérissables ».
Fondation Catherine Gide
