Lettre à André Gide du 3 octobre 1916, envoyée de Paris, 9, rue Guenégaud, 2 feuillets ms. dont 1 R/V.
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Souday dit, d’emblée, combien il est « accablé » par le travail. C’est ainsi qu’il explique le silence qu’il a été contraint d’opposer à une lettre de Gide, s’agit-il de la missive catalogue, supra Z-02q ? qui contenait « une intéressante communication sur le subjonctif ». Il développe d’autres raisons qui ont différé sa réponse et en vient, finalement, à l’essentiel. Gallimard lui a envoyé « une lettre extraordinaire ». Il en est même « outré ». Qu’en est-il ? Le directeur de la N. R. F. lui a fait savoir qu’il ne lui adresserait pas le « service de l’édition complète de Péguy ». Au besoin, il lui ferait acheminer « quelques bonnes feuilles du premier volume ». Ce « procédé [le] laisse stupéfait ». Il croyait prétendre à « quelques titres à la sympathie de la Nouvelle Revue française ». En vérité, il préfère faire ses représentations à Gide qui passe, « pour le public lettré » comme le maître de la maison — à tout le moins le crédite-t-on d’un « patronage vrai ou supposé » auquel « ladite maison » doit le meilleur de son prestige. En conclusion, le critique du Temps écrit : « Votre admirateur qui ne demande qu’à être votre ami ».
Fondation Catherine Gide