Lettre à André Gide, du 10 septembre 1928, envoyée de Leipzig, Allemagne, « c/o Herrn Friedler, an der alten Elster 14i », 3 feuillets ms. dont 2 en R/V.
Détails
Très longue, fervente et amoureuse lettre d’un jeune homme de vingt ans qui est en Allemagne pour études ; les parents de Bernard Tostrat sont, d’après cette missive, des amis de Gide ; un jour qu’il était encore adolescent, il a manqué l’écrivain invité à la maison, en se rendant à Houlgate ; ce regret le poursuit, lui qui a lu et relu Les Faux-monnayeurs, ou Si le grain ne meurt ; les personnages du roman sont des amis, avec lesquels il s’identifie ou identifie telle ou telle de ses connaissances ; il avoue que son égocentrisme a trouvé que l’expression « vous êtes délicieusement gidien » qu’on lui a assenée est d’abord « un compliment ».
Fondation Catherine Gide