Valéry, François, Lettre, 1951

Type de document
Lettre
Cote
IV(4)-01-d-9
Description

Lettre de condoléances à Catherine Gide après le décès d’André Gide, du 20 février 1951, envoyée de Paris, le papier portant en en-tête le titre des « Affaires étrangères » que le signataire a barrée, 2 feuillets ms. avec enveloppe d’envoi.

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Destinataire
Date
Type de texte
Manuscrit
Notes

Il se trouve, écrit le signataire que Catherine Gide et lui ne se connaissent pas. Quelle importance, relève-t-il, tant sa « tristesse, ce matin », le rend proche d’elle. Or l’amitié Gide-Valéry est « l’une des plus belles de l’histoire littéraire ». Et si d’aventure ou par extraordinaire, rien, dans leurs écrits respectifs, n’en eût témoigné, lui, il « pourrait [en] porter témoignage ». Il rappelle que lorsque le défunt « venait, rue de Villejust, toute la maison était en joie. La dernière fois qu’il y vint, [son] père mourait et il pleurait ». Et aussi loin qu’il puisse aller dans ses souvenirs, la figure de Gide atteste qu’il était de la famille. « La dernière lettre qu’il [ait] reçue de lui date d’un mois ; elle est affectueuse et charmante ». François Valéry note que « c’est une étrange expérience que la mort des écrivains célèbres pour leurs enfants. Tout ce qui réagissait intérieurement contre eux se détend. Au contraire, dans le public commencent les réactions et les falsifications, les utilisations etc. ».

Crédits

Fondation Catherine Gide