Valéry, François, Lettre, 1953

Type de document
Lettre
Cote
V(5)-05-r
Description

Lettre à Catherine Gide, du 5 décembre 1953, envoyée de Paris, le papier portant en en-tête le titre de « Ministère des Affaires étrangères », 2 feuillets ms. avec enveloppe d’envoi, ayant le même en-tête.

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Détails

Auteur(s)
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Type de texte
Manuscrit
Notes

François Valéry a reçu un « petit mot » de Catherine Gide. Celle-ci lui a écrit pour réfuter les allégations du journal France-Soir qui, dans sa rubrique « Lettres », du 27 novembre 1953, laissait entendre qu’elle aurait déclaré ceci : « Elle s’étonne [C. G.] d’ailleurs que les héritiers de Valéry et de Saint-Exupéry, dont les œuvres se vendent mieux actuellement que celles de son père, n’aient pas été invités, eux aussi, à payer ces nouveaux droits de succession ». F. Valéry affirme n’avoir « pas songé un instant qu’[elle] ait fait une déclaration telle que celle qu’on [lui] prête ». Il ajoute que « simplement, [il] avait regardé les précédents, ce qui est parfaitement naturel et que tout homme d’affaires ferait en l’espèce ». Valéry estime que « le fisc exagère et si vraiment il a la prétention que raconte l’article, il [faudrait que C. G.] se défende vigoureusement ». Il suggère que des hommes comme André Marie, Cornu « ainsi que Julien Cain, l’oncle d’Edgar Faure » se penchent sur ce dossier.

Crédits

Fondation Catherine Gide