Weiss, A. G., Dr, Lettre, 1926

Le signataire se rappelle au bon souvenir de Gide, en évoquant les repas qu’il venait prendre chez lui, jadis, en compagnie de son ami d’enfance, Dominique Drouin. Or s’il lui écrit, à présent, c’est parce qu’à Strasbourg la Librairie de la Mésange officie en faveur de la propagation de la culture française en Alsace. À ce titre, elle a invité des écrivains qui sont venus donner des conférences, tels Paul Valéry, Jules Romains, Mauroy [songe-t-il à André Maurois ?]. Aussi espère-t-il que Gide sera sensible à « l’importance et à la grandeur de l’œuvre qu’il y a à accomplir », en cette Alsace « qui a plus que jamais besoin d’être guidée ». Il suggère une venue à Strasbourg et assure que La Mésange souscrira aux conditions de l’écrivain. Dans la marge, Gide a écrit : « À différer ».