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84 documents
Nature du document
Date
Cote
I(1)-02-b
Description

Coupure de presse tirée de L’Express du 12 janvier 1959, regroupant les pages 29 à 32 de l’hebdomadaire. Les pages 30 et 31 sont consacrées à Gide ; Maurice Nadeau y signe un long article : « Contre-expertise ; en relisant Gide ; Maurice Nadeau a relu pour vous Les Faux-monnayeurs et examine leur place dans l’évolution du roman moderne », 2 feuillets imprimés, 3 colonnes chaque feuillet avec photographie connue d’André et Catherine Gide, prise en Suisse en 1946 ou 1947, « extraite, écrit L’Express de "La Vie d’André Gide" de Claude Mahias, aux Éditions Gallimard ». Sur ces mêmes feuillets, petite rubrique « Vient de paraître » qui mentionne l’ouvrage de Jean Lambert, « Gide familier ». Au verso de ces feuillets, critique du Fils de l’Homme de François Mauriac, paru dans la collection « Les Cahiers Verts », chez Grasset, du Caillou blanc de Carlo Cociolli, paru chez Plon, et une enquête de Jean Cau sur le sacre de Miss France à Reims, avec en photographie, Sophie Destrade, une des « Miss France ». Dans ce long article, Maurice Nadeau qui vient de signer l’édition des « Romans, Récits et Soties » dans la Pléiade explique pourquoi, à ses yeux, Les Faux-monnayeurs sont un roman « manqué ». Le « roman explique Nadeau, est découverte, marche vers l’inconnu, expérimentation du possible, source d’enrichissement psychologique pour l’auteur, son lecteur, ouverture sur un monde sans limite. Selon cette conception novatrice du roman, Les Faux-monnayeurs auraient dû être non seulement un grand roman mais marquer le début le début d’une révolution dans le genre. Or, en dépit de toutes les qualités qu’on lui trouve, et assez visibles, c’est un roman manqué ». Le reste de ce long article tend à analyser les raisons pour lesquelles Gide échoue en isolant chacun de ses personnages, en créant « autour d’eux autant de petites constellations qui, rassemblées, ne forment pas un ciel ».

Cote
IV(4)-03-a
Description

Note adressée par Nicole Ouali, du département « Comptabilité Auteurs », à M. Godement, de la même maison, sur papier à en-tête portant sigle « NRF », en date du 6 mai 1959, 1 feuillet ms. Il est fait état des « sommes versées sur le compte Gide, depuis 1952 », que l’on trouve détaillées dans le document dactylographié précédent.

Cote
IV4-03-a
Description

Document de comptabilité concernant « droits d’auteur d’André Gide, depuis 1952 », établi sur papier à en-tête « Librairie Gallimard, 5, rue Sébastien-Bottin, Paris VIIe », en date du 6 mai 1959 et visé par Nicole Ouali, service « comptabilité auteurs », 1 feuillet dactylographié en triple exemplaires. Ce document n’apprend rien sur le mouvement des fonds affectant chacun des ouvrages d’André Gide, comme on le voit dans les précédentes ouvertures de cette rubrique. Il concerne effectivement les années 1952 à 1958. Il permet néanmoins de tirer quelques éclaircissements sur la situation de Gide non plus parmi ses contemporains, mais comme écrivain qui ne vend plus qu’à titre de gloire et non point par la production de nouveaux ouvrages. On constate un maintien fort honorable en 1953, un fléchissement très net en 1954, une reprise en 1955 et à nouveau un fléchissement à partir de 1956.