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Type de texte
Cote
H-06-y
Description

Coupure de presse, sur titre inconnu, peut-être L’Action française, de date indéterminée, mais probablement de 1928, intitulée : « Hommes et choses, la Nouvelle Avarie », 1 feuillet imprimé, 2 colonnes. Commentant la sortie du livre de François Porché [voir ce nom], L’Amour qui n’ose pas dire son nom, Camille Mauclair en profite pour régler ses comptes avec « le vice immonde nommé sodomie, homosexualité, … » ; ce texte est d’une très grande violence homophobe ; il attaque Gide accusé de souiller la jeunesse de sa catéchèse, le qualifie de « monstre » ; il réclame des lois sévères contre « cet acte prémédité de destruction sociale », et s’il salue la publication du livre de Porché, « premier symptôme de contre-offensive », il est agacé par ses conclusions « timides et molles », bien « bourgeoises » en somme ; lui, il attend « une saine brutalité », car « vraiment, il n’est que temps de réagir ».

Cote
VI6-03-b
Description

Lettre à André Gide, sans date [probablement juin 1895], ni lieu d’envoi, 1 feuillet ms. Apparemment Gide a dû écrire à Mauclair et s’étonner, peut-être, du silence que celui-ci aurait témoigné à la suite de l’envoi de son faire-part de la mort de Juliette Rondeaux, sa mère. Mauclair dit se trouver « à la campagne » et ne revenir à Paris que « pour l’indispensable ». Or, « entre deux trains », il trouve « cette lettre ». D’ailleurs il ne sait pas, en fait, de quel deuil il s’agit et affirme être « peiné » que, « toujours, toujours,... quelque chose de mauvais [lui] advient ».