traductions

Le Fonds André Gide comprend des manuscrits, de la correspondance reçue et adressée et des papiers personnels. Dès sa création, la Bibliothèque conservait donc déjà d’importants manuscrits autographes de l’écrivain achetés par Jacques Doucet dont celui de L’Immoraliste relié par Pierre Legrain avec une lettre de présentation manuscrite rédigée par l’auteur à la demande de Doucet. Étaient également présents les manuscrits de Saül, L’Enfant prodigue, La Symphonie pastorale, les épreuves corrigées des Cahiers d’André Walter, puis plus tard des correspondances, auxquelles Gide attachait une importance particulière, déposées par lui (lettres de Paul Claudel, Maurice Denis, Francis Jammes, Paul Valéry) dans le fonds. Le fonds a été enrichi par le don d'Yvonne Davet, en 1950, et par un don de Catherine Gide, en 1955. La description précise du fonds est disponible sur Calames.

Le fonds contient : plusieurs états de la traduction d'Antoine et Cléopâtre de Shakespeare par Gide (1 état imprimé pour l'édition de la NRF Gallimard avec corrections manuscrites ; 1 état manuscrit autographe pour les corrections pour la publication dans la Pleiade ; Les épreuves de l'édition de la Pleiade avec corrections autographes.) ; le manuscrit dactylographié de la traduction par Gide du Hamlet de Shakespeare, accompagné d'une lettre préface dactylographiée avec des annotations manuscrites d'André Gide ; la traduction manuscrit dactylographié avec corrections manuscrites autographes du Thésée de Jean Amrouche, accomagnée d'une liste de corrections à apporter commentée par André Gide avec un message autographe au dos, (4 pages sur 1 feuillet plié), le Manuscrit corrigé de la main de Gide au crayon de La demoiselle-paysanne de Pouchkine.