Lettre d’André Gide à Francis Henson, du 12 mai [19]48, envoyée de Paris, 1 feuillet dactylographié sans signature autographe. [Le double de cette lettre se trouve également sous la cote Q-05].
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Détails
Gide lit la lettre de Henson « avec des battements de cœur », car elle répond « exactement à toutes [ses] questions ». C’est qu’il a « grand besoin de l’aide et de l’appui de [ses] amis d’Amérique ». Il considère qu’il n’y a « rien à attendre de l’Angleterre, qui déjà recule devant la publication de Si le grain ne meurt, If it die ». Donc « il s’agit de trouver dans les US un éditeur et un traducteur appropriés ». Gide exclut Justin O’Brien pour qui Corydon « n’est pas du tout son affaire ». Il pense par ailleurs que Blanche Knopf « récusera » la publication dans sa maison « et il est inutile de le lui proposer » et, lui Gide, « ne veut pas l’exposer à un scandale ». Étant « à la fin de [sa] vie, [lui] qui a le battage, le bluff et la réclame en horreur » ne craint plus le scandale. « Il faut que le scandale arrive » précise-t-il, et il « est bon que l’on sache que l’auteur de Corydon est Docteur honoris causa et Prix Nobel [C’est Gide qui souligne]. En conclusion Gide se dit en attente des conseils de Henson.
Fondation Catherine Gide