Lettre d’André Gide à Félix Bonafé, du 28 avril 1948, 1 feuillet dactylographié
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Gide ne voudrait avoir pour Bonafé « que de l’affection — en dépit des griffes [qu’il] laisse sentir sous la "patte de velours" ». Mais que Bonafé prenne note qu’il ne désire pas, lui Gide, le revoir, « si intéressante que puisse être pour [lui] la conversation [qu’ils] pourraient avoir et les propos de ceux [nommés par Bonafé] ». Que celui-ci en fasse « un assez profitable usage. Ceux de Claudel, en particulier sont assez savoureux ». Il pense que Bonafé connaît sans doute « la merveilleuse histoire du jeune attaché d’ambassade qui, en plein salon mondain, vint féliciter [le poète] du Prix Nobel… ». Bonafé le connaît mal, conclut-il, s’il le « croit capable de quoi que ce soit de désobligeant envers lui ». En nota bene Gide assure son correspondant qu’il a lu « avec un intérêt pas très vif, mais qui lui a paru de bonne plume et de bonne encre » l’étude que le jeune homme lui a fait parvenir. Il souligne une incorrection de français et sauf elle, il n’a « rien qu’à louer » …
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