Article de Jules Romains, paru, dans la Gazette de Lausanne, du 3 janvier 1948, 2 colonnes.
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Dans ce long article, Jules Romains évoque les circonstances de sa première rencontre avec Gide, après que celui-ci eut publié une critique positive, dans La Nouvelle Revue française, à l’occasion de la parution de son livre, La Vie unanime. Il rappelle ce que Gide fut dans le siècle, et singulièrement au tout début, pour des auteurs de sa génération, comme Duhamel, Vildrac, Durtain ou Appolinaire. « Pour nous, garçons de sève populaire et de façons directes, ce milieu sentait un peu la bourgeoisie riche et aussi le renchéri. Je parvins toutefois à effectuer un rapprochement ». En conclusion, Jules Romains écrit : « Pour nous tous, [Gide] est un écrivain excellent, un de ceux qu’ont le plus touchés, au cours de soixante années de production, les maladies saisonnières du goût et du style ; un de ceux qui ont le mieux assuré la continuité de la littérature comme fonction de l’esprit ».
Fondation Catherine Gide