Lettre à André Gide, du 3 janvier 1928, envoyée de Paris, 32 rue Monnier, 2 feuillets. ms. R/V avec enveloppe affranchie et, au dos de celle-ci, sceau à la cire.
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Détails
Gide a écrit à Balkis du Cameroun [nous ne disposons pas de cette lettre]. Elle exprime sa reconnaissance. Il arrive à la signataire de se conjuguer au masculin en évoquant sa passion. Elle jure qu’elle accourrait au « moindre appel... ». Elle accepte, dit-elle, la « joie » de Gide, celle qu’il ressent loin d’elle et détachée d’elle. Car [cette] joie est « plus chère que [son] plus cher bonheur ». À cette lettre est joint un billet sur carte de visite où Balkis sollicite du « maître », une dédicace pour ses exemplaires des Faux-monnayeurs et de Si le grain ne meurt. Si silence suivait, elle le considérerait comme une « sainte imposition taciturne »...
Fondation Catherine Gide