Gide, André, Lettre, 1929

Dans sa lettre du 25 septembre, Hans Feist déclare sa très grande admiration des Nourritures terrestres. À tel point qu’il a décidé d’en traduire, en allemand, des fragments. Il a soumis à une revue littéraire le fruit de son travail et le comité directeur de ladite revue s’est montré favorable à sa publication. Il demande à Gide une autorisation. Celui-ci, dans sa lettre du 3 octobre, s’y montre favorable, puisque c’est « avec un vif plaisir » qu’il en a pris connaissance, mais à la condition que la Deutsche Verlags Anstalt y consente, car elle est détentrice des droits de traduction et de diffusion de l’ouvrage sur le territoire allemand.