Lettre à André Gide, du 6 juin 1950, envoyée de Paris, sur papier à en-tête de la « Comédie-Française, [L’] Administrateur Général », avec enveloppe d’envoi, cachetée et timbrée adressée à Gide à Taormina mais qu’on a fait suivre à l’hôtel Minerva, à Sorrente, 2 feuillets ms. R/V.
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Détails
Touchard dit son « admiration » pour tout le travail accompli par Gide afin d’éclairer le spectateur « non prévenu ». Le « mouvement dramatique s’est également affermi ». Cependant demeure la question du « monologue de Lafcadio dans le train au moment de l’assassinat ». Touchard craint qu’il ne paraisse « abstrait par rapport à la situation ». Il ajoute que « la dernière scène, avec Geneviève [pourrait] détoner » encore que « l’interprétation a une importance si essentielle » et c’est pourquoi il conviendrait de voir ce que les répétitions en feront. Touchard a l’intuition qu’avec la mise en scène des Caves, le Français va au devant d’un très grand succès. Aussi est-il fier d’avoir risqué, « avec le concours [des] comédiens, cette aventure exaltante ».
Fondation Catherine Gide