Gide, André, Lettre, 1912

Gide désire reprendre sa propriété pleine et entière sur Le Voyage d’Urien, suivi de Paludes, Les Nourritures terrestres, Le Prométhée mal enchaîné. Cette intention, précise-t-il, « va de pair avec celle d’apporter [au Mercure] [ses] prochains livres de critique, suite aux Nouveaux prétextes et un autre, de matière complètement inédite, et plus d’à moitié écrit ». Il s’agit, en l’occurrence, plus de « sérier » ses publications que de rompre en faveur de la NRF. D’ailleurs, assure-t-il, le « Mercure ne peut trouver qu’avantage à ce troc », les quatre titres [repris] « étant de vente extrêmement petite, plus petite,... que ne sera celle d’un seul nouveau livre [de lui] ». Il rappelle ses « excellents rapports » avec le Mercure et « l’amitié particulière » qu’il porte à Vallette.