Lettre de condoléances à Catherine Gide après le décès d’André Gide, du 23 février 1951, envoyée du « Domaine de Maisonneuve, Montague, Gironde », 1 feuillet ms. R/V avec enveloppe d’envoi affranchie.
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Détails
François Corre, se présentant, dit que sa femme est parente d’Henri Ghéon. Aussi Gide a-t-il été, dans son enfance, une figure connue, lui « si grand ami de son oncle [Ghéon] ». L’expéditeur espère que la destinataire de sa lettre n’ignore pas combien Gide et son bel oncle ont été intimes « jusqu’aux lendemains de la guerre de 1914 ». Et s’il ne lui appartient pas de juger des conséquences qu’eurent, sur cette amitié, la conversion au catholicisme d’Henri Ghéon, il n’en est pas moins certain, que demeurait en ce dernier un « courant,... sincère d’affection [jamais] interrompu ». Car, « jusqu’à la fin de sa vie, Ghéon, croyant, a prié pour Gide... ». Il en veut pour preuve quelques les lettres que Gide adressa à celui à qui il dédicaça Les Nouvelles Nourritures. [Corre reproduit cette dédicace]. Et comme sa femme et lui vivent « dans ce passé et dans le souvenir [de Ghéon] », comment ne pas dire « la part très grande » qu’ils prennent au deuil de Catherine Gide [?] Ils souhaitent que « l’ami parti le premier soit venu au devant de l’ami au moment du passage redoutable, lui tendant les mains et l’aidant ».
Fondation Catherine Gide