Nouvelle Revue française, Éditions et Revue, Compte, 1949

Type de document
Compte
Cote
V5-03-a
Description

Relevé des comptes d’André Gide, à la NRF, arrêté au 30 juin 1949, 4 feuillets dactylographiés sur papier à en-tête N. R. F. Le présent relevé couvre intégralement une année de ventes, courant du 30 juin 1948 au 30 juin 1949. Il est divisé en plusieurs rubriques ; elles concernent la collection blanche, les éditions reliées, la Pléiade, les « reproductions », c’est-à-dire le droit de traduire à l’étranger. La dernière d’entre elles s’intitule « versements » et a pour cadre les avances que l’éditeur a consenties à l’écrivain en cours d’année. Il est signalé qu’un solde positif, en faveur de Gide, de 3 397.889 frs de l’époque, reliquat de 1948 est crédité à la rubrique « restant dus ». À la fin de 1949, la balance créditrice est de 5 469.804 frs, sur un total de droits de 10 146.867 frs. Une première colonne indique le chiffre global des tirages de chacun des titres mentionnés, une deuxième signalant le nombre des exemplaires ayant déjà donné lieu à un droit d’auteur, la troisième portant à imputation le solde en cours d’année, c’est à dire le chiffre exact d’exemplaires vendus. On constate que la plus forte vente concerne La Symphonie pastorale qui totalise 22 500 exemplaires vendus, peut-être à cause de la sortie du film inspiré de cette œuvre, suivie des Nourritures et Nouvelles Nourritures terrestres, 19 100 exemplaires et du Journal des Faux-monnayeurs, 9 200 exemplaires. Les plus petites ventes concernent le Journal 1939-1942, 200 exemplaires et Découvrons Henri Michaux, 100 exemplaires. En Pléiade, il s’est vendu du Journal 4 839 exemplaires, le total atteignant 25 656 exemplaires et on a écoulé 10 300 exemplaires de L'Anthologie de la poésie française. À signaler qu’un texte comme Les Faux-monnayeurs manque à l’appel... Parmi les droits de Gide à l’étranger qui totalisent la somme de 791 217 frs, soit environ 7,9 % des droits généraux, on remarque les demandes de traduction de La Symphonie pastorale viennent en tête. La Suède et les États-Unis sont les pays qui se font le plus remarquer par le nombre des traductions des œuvres de Gide.

Archive non numérisée – en savoir plus

Détails

Destinataire
Date
Type de texte
Dactylographie
Crédits

Fondation Catherine Gide