Lettre à André Gide, du 17 novembre 1947, sans lieu d’envoi, 1 feuillet ms.
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Guérin sait que Gide « n’a que faire des félicitations banales », après l’attribution du Prix Nobel de littérature. Car, « ce qui compte,..., c’est la fierté que connaissent, en ce moment, grâce à [lui], tous ceux qui n’ont cessé, malgré tant de travers, de suivre de loin, de très loin [son] exemple, et de s’en fortifier ». Il rappelle que « l’autre jour », chez Albert, un restaurant où Gide semblait « tellement surpris de [l’y] trouver », il n’avait pu dire « à quel point, [il] avait été touché par la lettre [reçue de lui], à propos de [son] Diogène,... touché par [les] éloges ou [les] critiques, mais aussi par la gentillesse avec laquelle [il] n’avait pas hésité à [lui] signaler quelques défaillances de style ». Il en profite pour lui adresser un de ses derniers ouvrages, La Main passe. Et que le prestigieux confrère lui pardonne de revenir là-dessus, « un jour où rien ne doit compter que le magnifique rayonnement que [sa] plume et [sa] rigueur font aux Lettres ».
Fondation Catherine Gide