Jean-Aubry, Paule, Lettre, 1947

À Anvers, en courte visite et « où la cordialité belge ne [lui] avait laissé aucun loisir », Mme Jean-Aubry a « appris la bonne nouvelle ». Surtout que Gide n’impute pas son silence « à la négligence ». Indifférente, elle, qui « depuis tantôt un demi-siècle admire [l’écrivain] et qui [le] connaît depuis quarante années et plus » ! Dans un autre paragraphe, elle informe le lauréat du Nobel que « Richard Heyd [l’a] mise au courant des dispositions que, lui Gide, a bien voulu prendre pour le cas où, au cours de [ses] classements, [elle] parviendrait à réunir l’ensemble de [ses] lettres à Valery Larbaud. [Elle] a d’ailleurs bon espoir d’y parvenir ».