Lettre à André Gide, du 13 novembre 1947, envoyée de Paris, 49, rue Vineuse, XVIe, 1 feuillet ms. R/V.
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Lacretelle dit qu’il est « content pour nous [souligné], pour eux et même pour [lui, Gide] ». Ce n’est pas le Nobel qui lui aura rafraîchi la mémoire, car, ce dernier été, il a pu compter que vingt-cinq ans avaient passé depuis qu’ils se sont rencontrés la première fois. Il évoque donc ces lointains souvenirs et, particulièrement, cette « lecture [que Gide] lui a fait des Faux-monnayeurs dans un petit restaurant à écrevisses ». Il y a sa mémoire. Il y a, sur sa table, [ses] écrits. Il conclut : « Nihil Gidi a me alienum puto ».
Fondation Catherine Gide