Quillot, Maurice, Lettre, 1895

Type de document
Lettre
Cote
VI(6)-03-ai
Description

Lettre à André Gide, du 6 juin [1895] sur papier à lettre comportant un en-tête imprimé, vert représentant un jardin de fleurs, dans le style du Modern Art et deux lettrines superposées, M. Q. qui donnent vaguement une figure de hibou, 2 feuillets ms. dont 1 R/V.

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Détails

Auteur(s)
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Date
Type de texte
Manuscrit
Notes

« Voici donc deux jours » que Quillot « attend un mot ». Dans ces malheurs, il se « sent plus faible qu’une femme ». Pour faire bonne mesure, il met en parallèle cette confidence avec « l’état de révolte » dans lequel il s’était abîmé à la mort de son petit neveu. C’est pourquoi il avoue « avoir peur » de revoir Gide, « trop tôt ». Sa conscience est presque sauve de savoir « le cher Marcel [Drouin] [?] auprès de Gide ». Là où il demeure, Quillot déplore sa « solitude de tombeau ». Et quand Gide viendra donc le délivrer de cette horreur [?] Alors, on « parlera » de la disparue, « si bonne » pour lui. Et sa mère l’aimera comme elle aime son fils. Il se défit des mots, donc il ne veut rien ajouter ; ce qui ne l’empêche pas de continuer sur le même ton. En pleurant ensemble la malheureuse, assure-t-il, Gide et lui feraient belle œuvre, « les gémissements [étant] les seules offrandes agréables à la mort ».

Crédits

Fondation Catherine Gide