Anonyme(s), Coupure de presse, 1954

Type de document
Coupure de presse
Cote
V(5)-06-b-4
Description

Article du 5 février 1954, non signé, intitulé « La fille d’André Gide demande justice contre les prétentions du fisc », 1 coupure de presse, 4 colonnes.

Détails

Auteur(s)
Date
Type de texte
Imprimé
Notes

Dans une dépêche de Paris, le journal marocain rapporte que « Mme Lambert demandera aux magistrats parisiens de dire s’ils considèrent que le génie de son père peut être estimé comme un "bien meuble" ». L’article, virulent à l’égard du fisc, écrit encore : « Si l’on réfléchit un moment, on s’apercevra que l’héritage d’un écrivain n’a rien à voir avec n’importe quel meuble et immeuble. En effet si l’on hérite d’une terre ou d’un paquet de rentes on aura toujours la possibilité — si l’on ne possède aucun argent — de vendre la terre ou les titres pour payer les droits de succession ». Or, ajoute-t-il, que vendra Mme Lambert pour payer les sommes réclamées par le fisc ? Doit-elle les emprunter ? Et à qui ? Il conclut : « Le fisc devrait attendre que Mme Lambert touche des droits sur les livres de son père. Il pourra alors les imposer ».

Crédits

Fondation Catherine Gide