Anonyme(s), Coupure de presse, 1954

Type de document
Coupure de presse
Cote
V(5)-06-c-11
Description

Article daté du 22 février 1954, non signé, intitulé « Autour de deux procès littéraires ? », 1 coupure de presse, 2 colonnes.

Détails

Auteur(s)
Date
Type de texte
Imprimé
Notes

« La république des Lettres est en émoi » écrit le quotidien genevois qui ajoute ironiquement : « On vient en effet d’apprendre que le fisc, le fisc insatiable qui détruit sa propre substance comme Ugolin dévorait ses enfants, réclame la bagatelle de vingt millions à la fille d’André Gide ». Exposant la thèse du ministère des Finances, le journal assure que « les défenseurs des gens de Lettres, se basant sur un arrêt de la Cour de cassation [expliquent] que le droit de l’auteur sur son œuvre ne constitue pas à proprement parler une propriété ». Bref, pour le Journal de Genève « l’œuvre d’un écrivain ne peut pas être traitée comme s’il s’agissait d’une maison de rapport ou d’un fonds de commerce. On voudrait être certain que c’est bien là ce que dira le tribunal de la Seine. "Adhuc sub judice" ».

Crédits

Fondation Catherine Gide