Anonyme(s), Coupure de presse, 1955

Type de document
Coupure de presse
Cote
V(5)-06-b-12
Description

Article daté du 12 juillet 1955, non signé, intitulé « La fille d’André Gide en procès avec le fisc français au sujet des droits d’auteur de son père », 1 coupure de presse, 2 colonnes.

Détails

Auteur(s)
Date
Type de texte
Imprimé
Notes

Le journal suisse rappelle l’historique de l’affaire et en arrive à la plaidoirie de Me Garçon. Celui-ci, « pour mieux se faire comprendre, s’est livré à quelques calculs. Il se base sur la valeur du franc de 1914, multiplié par cent, pour montrer que les droits d’auteur d’Henry Bataille en 1921 pouvaient s’évaluer à 34 millions. En 1954 ses héritiers ont encaissé 740 000 frs. Pour Brieux, les chiffres passent de 1 055, 000 frs en 1930 à 195 000 frs en 1954 » etc. etc. Il ajoute qu’« André Gide avait parfaitement eu conscience de cette instabilité, puisqu’il modifia un premier testament par lequel il léguait à sa secrétaire ses droits d’auteur sur Les Nourritures terrestres et Les Nouvelles Nourritures. Il préféra, en fin de compte, allouer une rente viagère basée sur un capital égal aux droits d’auteur qu’il avait perçus cette année-là, sur ces deux ouvrages ». En deuxième partie de l’article, le journal rapporte la thèse contraire du bâtonnier Héraud qui demande aux juges de ne pas « dire que l’intellectuel, dans notre société, est un être à traiter autrement que les pauvres et simples gens qui accumulent quelques ressources pour les transmettre à de médiocres héritiers ».

Crédits

Fondation Catherine Gide