Lettre d’André Gide à destinataire non précisé et de date inconnue [large fourchette entre 1912 et 1920].
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Détails
Ce brouillon se compose de deux missives, l’une est longue, plutôt vive ; l’autre résume très brièvement les données. Peut-être Gide a-t-il décidé de ne pas envoyer la première, mais peut-être aussi a-t-il estimé que la seconde était insuffisante dans l’exposé des arguments, 2 feuillets ms. R/V. Il est question, ici, d’une réponse de Gide à une réaction que son « cher ami », dénomination du destinataire, a manifestée à la suite de la publication d’un compte rendu probablement paru dans La Nouvelle Revue française. S’agit-il de Pierre Louÿs [?] Une lecture attentive le laisse à penser, le nom apparaissant une fois, mais Gide l’a barré et y a substitué l’initiale « P. ». La seconde missive, synthétisant la première, laisse entendre que Gide n’est pas convaincu par l’opinion de son correspondant, au « sujet des lettres de P. », mais « du moins, [se range-t-il] entièrement à [son] avis ». Ce procédé lui permet de passer à l’attaque, bien plus vive dans le premier courrier. Car, souligne-t-il, l’argumentation de son vis-à-vis, lui « déplaît ». Puisque les « passages incriminés » [par Gide, dans La NRF] ont été publiés en ouvrage, en quoi devrait-on considérer que son opinion, dans la revue, ait été mauvaise ?
Fondation Catherine Gide