Lettre à André Gide, sans date, envoyée de Paris un « mercredi », 2 feuillets ms. dont 1 R/V.
Détails
C’est sous le nom de Lucienne Duval, qu’une année auparavant, Balkis avait écrit à Gide une « Lettre-manifeste », de « révolte, voire de défi ». Le rappelant, elle espère qu’entre Balkis « qui la remplace » et Gide ne se sont installés ni « malentendu », ni « gêne ». Elle dit avoir écrit un roman, dont le titre est tiré d’une phrase de Wilde. « Sur la seconde page », précise-t-elle, « est écrit : À André Gide ». Si bien des « difficultés s’opposent encore à l’impression », il n’est qu’à Gide « [d’absoudre] le disciple de ce qui exista jadis » et « consente à se pencher sur l’œuvre de [ses] vingt-et-un ans... ». Au verso de cette lettre, Gide, qui signe « Salomon », se dit, « très sensible », mais « pour l’amour du ciel », il l’adjure de ne rien envoyer. Car il ne « [lit] rien et [perd] tout ».
Fondation Catherine Gide