Lettre d’André Gide à Balkis, sans date ni lieu d’envoi, 2 feuillets ms.
Détails
Gide a reçu une Lettre de Balkis et il avoue en avoir été profondément ému. Il se sent coupable, lui qui a « d’abord ri [d’elle] » et « un peu de [sa] ferveur ». Il sait que sa correspondante lui pardonnera, car « à travers [elle] c’est de [lui-même] qu’il rit ». Il dispose de tant de « ressource d’ironie, de méchanceté [qu’il] a du mal à se prendre au sérieux ». Nous apprenons qu’il lui a écrit, jadis, du Cameroun. Il promet qu’il ne se moquera plus jamais d’elle et s’il devait rire encore d’elle, ce ne sera qu’en sa compagnie. Il lui adresse une photographie, où, près de son nom, il écrit le sien. Il lui demande de venir le voir dans la villa qu’il s’apprête à quitter définitivement.
Fondation Catherine Gide