Lettre à André Gide, sans date précise, « 20 mai », envoyée de Paris, 10, rue Garancière, Paris VIe, 2 feuillets ms. dont 1 R/V.
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Détails
La signataire qui se dit « inconnue » envoie à Gide un échantillon de sa prose. Elle a « trié quelques pages d’une époque bien déterminée, pour plus de facilité, des cahiers, où se reflète [sa] vie ». Certes, elle redoute d’avance, le « terrible sourire sarcastique » de Gide, mais elle fait appel à son « esprit libre », à son « sens critique aigu », à sa « perspicacité », pour lui dire si ses pages peuvent intéresser d’autres qu’elle même. Ses intimes, ajoute-t-elle, ont la générosité de le penser, mais, remarque-t-elle, les « intimes sont de mauvais juges ».
Fondation Catherine Gide