Aelberts, J., Lettre, 1929

Type de document
Lettre
Cote
III3-237/R
Description
Lettre à André Gide, du 24 mai [19]29, envoyée de Liège, Belgique, sur papier à en-tête « Éditions de la lampe d’Aladdin/ 14, avenue Reine Élisabeth/ Liège », 3 feuillets ms. dont 2 R/V.

Archive non numérisée – en savoir plus

Détails

Auteur(s)
Expéditeur
Destinataire
Date
Type de texte
Manuscrit
Notes
Depuis la précédente correspondance s’est installé un silence entre les deux hommes. Aelberts le rompt en rappelant qu’en juillet 26, Gide avait retenu l’idée d’un recueil intitulé « Broutilles », en fait « Glanures ». Il lui avait été versé 2 000,00 frs. En octobre de la même année, au cours d’un déjeuner à l’auberge du Vieux-Colombier, Gide confirmant son refus de voir publier un premier choix de ses textes, avait promis une « copie meilleure, le plus tôt possible ». Et « depuis 30 mois » remarque le signataire, « [il] attend ». Non sans mal car sa clientèle soupçonne quelque publicité mensongère. Aussi sollicite-t-il d’autres textes, fût-ce des lettres comme il en a paru dans La Nouvelle Revue française. Il se ferait fort d’en tirer 500 exemplaires, ceux en hors-commerce compris. Par ailleurs, il dispose de six lithos, 60x80 du peintre Mambour. Elles illustrent « des portraits et des scènes nègres ». Elles devraient être encartées dans un « album recouvert d’un tissu crème imprimé en quadri aux dimensions 1 mx1 m,30 ». À l’intérieur, « un magnifique velours de raphia du Kosaï » devrait permettre d’atteindre à l’excellence. Il souhaiterait accompagner cette œuvre d’un poème en prose de 240 lignes. Il paierait 5 000,00 frs belges. À défaut de poème, il se contenterait d’extraits tirés du Voyage au Congo. Il revient à la charge à propos de Si le grain ne meurt et recopie pour l’édification de son lecteur la lettre qu’il lui a adressée le 8 septembre 1926 [elle ne figure pas dans ce dossier]. Gide, en effet, évoque cette éventualité. Reste encore en suspens le projet des Cahiers d’André Walter. Il attend impatiemment la position de l’écrivain là-dessus.
Crédits
Fondation Catherine Gide