Anonyme(s) Micromégas [?], Coupure de presse, 1953

Type de document
Coupure de presse
Cote
V(5)-06-b-20
Description

Article daté du 12 décembre 1953, signé Micromégas, intitulé « Le fisc et les écrivains », 1 coupure de presse, 1 colonne.

Détails

Date
Type de texte
Imprimé
Notes

Dans cet article nourri, l’auteur dit que « les milieux littéraires parisiens sont en émoi ». Il développe les raisons qui ont conduit le fisc à réclamer à la fille de Gide, une somme de vingt millions. Il juge le « raisonnement » de l’administration, « spécieux en vérité ». Le journal fait valoir que « Mme Lambert a invoqué des précédents. La succession littéraire de Paul Valéry et celle de Saint-Exupéry,... seraient beaucoup plus importantes que celle de Gide ». Et, du reste, « il se passerait des années avant qu’elle puisse régler le fisc, avec le produit des droits d’auteur de son père, même s’ils se maintiennent à leur niveau actuel ». En conclusion, Micromégas avance que « le respect des droits de l’esprit et la reconnaissance des droits intellectuels sont encore dans les langes, tant en France qu’en Belgique, deux pays qui se targuent, d’un autre côté, de s’intéresser à toutes les expressions de la culture de l’esprit ! ».

Crédits

Fondation Catherine Gide