Lettre à André Gide, du 18 décembre [19]18, envoyée de Mt-St-Aignan, 4, rue Mazurier, 2 feuillets ms. R/V.
Archive non numérisée – en savoir plus
Détails
Bertaux exprime l’émotion qu’il ressent après avoir été, à Cuverville, en compagnie de Gide. « J’ai cru que cela était le printemps. Cela tenait-il à l’aménité de l’air, de la campagne, ou à vous [?] ». Il s’étonne qu’après les quatres années de guerre où « chacun [évoluait] dans la solitude », il puisse y avoir encore « des communions possibles ». Mais après tout, « la guerre a changé beaucoup moins de choses qu’on le croit généralement ». Et l’espérance se penche sur Bertaux qui se prend à penser « que l’esprit restera maître — que les regroupements ne seront pas si difficiles qu’il y paraît ». Le signataire demande à Gide de l’aider à « être de ces fervents de la communauté invisible ».
Fondation Catherine Gide