Bertaux, Félix, Lettre, 1920

Type de document
Lettre
Cote
Y-04-h-3
Description

Lettre à André Gide, du 8 août 1920, envoyée de Boulogne-sur-Seine, 170, boulevard de Strasbourg, 2 feuillets ms. R/V.

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Détails

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Date
Type de texte
Manuscrit
Notes

Deux mois auparavant, près d’une fenêtre, rue Madame, Bertaux avait dit « succès » et Gide s’était écrié « Pouah ! » avec une telle expression sur le visage, que le signataire dit ne s’en être point libéré, nourrissant « une inquiétude tendre ». Analyse des sentiments qui l’unissent à un Gide qu’il se « plaît à chercher dans une allée de Cuverville ». Bertaux en reconnaît les oscillations, le déplore, lui qui, finalement, n’aimerait rien mieux que de « causer ». Il en vient ainsi à s’irriter contre le compte-rendu de Souday dans Le Temps à propos de La Symphonie pastorale, approche « timide » et qui manque d’« audace ». « Nous vivons sous le signe de la peur » et sous celui d’« une psychose très curieuse ». Il songe pour forcer les choses à un article destiné à La NRF à propos de l’Allemagne, afin « d’écarter les œillères ». Il évoque le nom d’une Allemande, Mme Breunemann qui pourrait faire sur lui, Gide, « une jolie étude ». Il la sent capable et demande à Gide de lui faire parvenir quelques uns de ses titres. Il termine, en se disant fatigué ; il assure qu’il « s’appuie » à Gide, à « sa pensée ». Et il est heureux de leur amitié.

Crédits

Fondation Catherine Gide