Lettre à André Gide, du 3 décembre [1922], envoyée de Boulogne sur Seine, 170, boulevard de Strasbourg, 1 feuillet ms. R/V.
Archive non numérisée – en savoir plus
Détails
À son réveil, dit Bertaux, il y a eu dans l’air, « comme un souffle de Normandie dont les flaques gelées de la rue appelaient, par contraste, le souvenir de vos campagnes mouillées ». Et c’est justement ce jour qu’il reçoit une lettre de Gide qui passe ses journées entre son travail à son roman, Les Faux-monnayeurs et son travail au piano. Considération élogieuse de Kurt Wolff, « un des éditeurs les plus suivis du public ». Bassermann, décidément, l’« abassourdit ». Bertaux dit passer son temps entre des « besognes de librairie » et des « incursions dans la littérature allemande ». Il espère donner un petit livre d’essais « pour comprendre l’Allemagne ». Il vient de recevoir la traduction des deux premiers volumes de Rathenau, Le Kaiser. Souvenirs intenses de Cuverville et salutations à Mme Gide.
Fondation Catherine Gide