Lettre de condoléances à Catherine Gide, après la mort d’André Gide, du 20 février 1951, envoyée de Paris [75, avenue de Saint-Ouen, XVIIe], 1 feuillet ms. R/V.
Détails
Bourdil vient « d’apprendre la consternante nouvelle ». Il espérait tellement « revoir André Gide et l’amener à poser encore une dernière fois ». C’est qu’il a fait un portrait de l’écrivain, en 1943, à Tunis. Gide lui aurait écrit : « J’aime et admire votre portrait, le meilleur qu’on ait fait de moi, de beaucoup, mon âme même l’habite avec la vôtre et j’en suis heureux ». Ce portrait, confie le peintre est « destiné au musée d’Art moderne ». Or, il désire, à présent faire « un dessin" de Gide [masque mortuaire [?], qu’il réserverait au « musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris ». L’autoriserait-on à l’exécuter ?
Fondation Catherine Gide