Lettre à André Gide, du 14 mars 1938, envoyée de Riva-Bella, Calvados « Villa-Loin-du-Bruit, avenue de la Hève », 1 feuillet dactylographié R/V avec signature autographe.
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Détails
Dans cette lettre, Chéradame exprime les vifs regrets qu’il éprouve à constater Gide absent de Paris. Il dit joindre à son message une communication [celle-ci est présentée, chapitre IV, Divers, même cote, même date]. Gide, écrit-il, est « en droit de vouloir,... recueillir ce qui peut subsister après la liquidation de Mlle Rumeau, du legs qu’elle a voulu faire à chacun [des légataires] ». Sa note, avertit-il, fixe « les responsabilités », explicite son refus d’avaliser « la nouvelle transaction présentée le 3 février 1938 par M. Clémenceau », dégage les moyens d’aboutir enfin à la liquidation de ladite succession. Chéradame prétend qu’il a « conscience d’avoir défendu les intérêts [de Gide] d’une façon loyale et efficace ». Il rappelle que, « depuis des mois, [il a poussé] Clémenceau à aller vite [pour parer] la baisse des Suez que la situation politique [tendrait à dévaluer] ». De sorte que si le légataire universel l’avait « écouté et avait appliqué,... les accords », cette « baisse énorme,... aurait été évitée ».
Fondation Catherine Gide