Lettre à André Gide, du 25 janvier [1932 ?], sans lieu d’envoi, [probablement Beyrouth, Liban], « à une heure et demie du matin », 2 feuillets ms.
Archive disponible sous licence Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0) dans le cas où la Fondation Catherine Gide est l'ayant droit. Dans tout autre cas, contacter l'ayant droit de l'auteur du document.
Détails
Émile prépare une conférence. Il en avait parlé à Gide, dit-il, d’entrée de jeu. S’il est tard, il sait qu’il va s’endormir « harmonieusement, doucement, bercé par [sa] pensée ». Il aime l’aîné. Qu’à Gide cela soit désormais « indifférent » le force à apprendre cette indifférence. Il aimerait « diviser » l’écrivain ; il sait que « c’est bien difficile ». Et si « M. Roger Martin du Gard affirme "que tant de jeunes gens ne quêtent presque jamais en vain l’appui moral [de Gide]" », il en vient tout de même à se demander si cela « est tout à fait vrai » [?]. Mais il continue de l’espérer.
Fondation Catherine Gide