Lettre à André Gide, du 2 août [1932 ?], envoyée d’Aley, 2 feuillets ms. dont 1 R/V.
Archive disponible sous licence Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0) dans le cas où la Fondation Catherine Gide est l'ayant droit. Dans tout autre cas, contacter l'ayant droit de l'auteur du document.
Détails
Dana s’embarque le « neuf août pour Trieste ». Il passera, en tout, une quinzaine de jours en Italie. Il fera partie « d’une bande d’étudiants qu’on habillera en avant-guardistes, quoique étrangers, pour les convaincre de l’excellence du régime ». De sorte qu’il ne disposera pas de motifs pour s’échapper vers la France. Oui, il espère toujours revoir Gide. Oui, insiste-t-il encore, désenchanté, il « l’espère sans espoir ». Et s’il devait se rendre à Paris, ce ne serait que pour lui, Gide. Que ce dernier lui fasse « la grâce de [le] croire ». Son ami Mordo lui a écrit en lui faisant savoir que, précisément, Gide le reverrait, « si... ». Quelles sont ces conditions [?] Que l’écrivain lui écrive, qu’il lui dise comment... La lettre s’interrompt en queue de poisson.
Fondation Catherine Gide